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Ding, Dong ! Dieu...
1 juin 2013

Que se passe-t-il après la Pentecôte ? Que font les Apôtres ? Comment se constituent les premières communautés chrétiennes ?

 

A3397

 

L’ÉVANGILE D'ABORD UNE BONNE NOUVELLE !

C’est le sens du mot évangile en grec : bonne nouvelle.

Une bonne nouvelle est annoncée, elle est proclamée avec joie, dans l’allégresse. On la propage avec foi.

C ‘est le sens de l’annonce de l’Évangile à tous les hommes.

Prédication, prêche, annonce, proclamation, c’est ainsi que l’Évangile est transmis.

C’est ainsi que Jésus a annoncé toutes les bonnes nouvelles de son évangile. En lui, la Parole de Dieu a pris corps, s’est fait lettres, mots, langages des hommes. Le Verbe de Dieu a rencontré les mots des hommes…

Jésus n’écrit pas, il parle. Il parle avec les mots de son temps, aux apôtres, à ses disciples, aux foules venues l’écouter. Pas une ligne d’écrite, et les apôtres transmettent eux aussi oralement à des disciples ce que Jésus leur a enseigné. A leur tour, les apôtres proclament, annoncent, enseignent. Douze apôtres, témoins de la vie de Jésus, témoins de sa mort, témoins de sa résurrection.

C’est ainsi que dans les premières années après la Résurrection de Jésus-Christ, les actes et les paroles de Jésus n’avaient pas besoin d’être consignées par écrit puisque les témoins oculaires étaient encore vivants. Et parce que l’annonce de la Bonne Nouvelle s’adresse surtout aux populations juives qui avaient fréquenté Jésus pendant trois ans.

Le premier message qui s’adressait aux disciples était : «  Ce Jésus qui est passé parmi vous en faisant le bien a été mis à mort injustement et Dieu l’a ressuscité, nous en sommes témoins ».

Mais assez vite, les apôtres, puis les disciples vont s’adresser à des juifs qui n’avaient pas connus Jésus.

 

LES DOUZE 

Les 12 apôtres sont tous des juifs de Galilée, pêcheurs de profession pour beaucoup, Matthieu, lui est receveur des impôts. Ils parlent l’araméen, la langue du peuple apprise lors de la déportation du peuple hébreu à Babylone, langue des vainqueurs que les vaincus rapporteront de leur exil. Mais aussi l’hébreu, la langue de la prière et des prêtres du Temple de Jérusalem. Le grec certainement aussi comme tous les juifs de la diaspora et pour tous les citoyens romains de l’Empire.

A la Pentecôte, les Apôtres reçoivent l’Esprit Saint, l’Esprit de Jésus-Christ. Avec la force de l’Esprit, les Apôtres vont prêcher et ce jour-là les peuples de toutes les nations vont entendre la Bonne Nouvelle dans leur langue.  Actes 2, 1-13

 

Silos-Duda

 

LE JUDÉO-CHRISTIANISME

Les apôtres prêchent à Jérusalem et les premières conversions sont là au sein du peuple hébreu.

Mais rien ne distingue un juif, d’un juif disciple de Jésus. Les apôtres continuent d’annoncer l’Evangile au Temple ou dans des synagogues, observent la Loi et les prescriptions du judaïsme. Jésus reste le Messie attendu par l’espérance juive. Si certains ne l’ont pas reconnus comme les grands prêtres qui l’ont condamné, d’autres par contre reçoivent cette annonce du Messie ressuscité.  Actes 2, 37-41

Après la Pentecôte, les apôtres se réunissent au Temple de Jérusalem et en même temps dans différentes maisons de disciples, en marge déjà de la communauté juive. Là ils récitent le « Notre Père », se remémorent les paraboles enseignées par Jésus, font mémoire des actes et des paroles de la vie de Jésus. Ils partagent et bénissent le pain comme l’avait fait Jésus dans la salle du cénacle avant sa mort. Actes 2, 42-47 et Actes 12, 12

Les prêches des Apôtres dans le Temple de Jérusalem ne se fait pas sans heurts. Pierre et Jean sont arrêtés une première fois. Puis c’est le groupe des 12 qui est jeté en prison par les chefs des prêtres. Actes 4, 1-22 et Actes 5, 17-42

Le fossé se creuse entre les autorités religieuses du Temple et les disciples de Jésus mais la communauté reste amarrée au judaïsme.

 

LES PREMIÈRES DISPUTES !

Au sein même de la communauté, on perçoit des divergences.

L’augmentation des disciples commence à poser des problèmes de logistique !

Petite brouille pour commencer entre les disciples issus du judaïsme de Jérusalem de langue araméenne et les disciples juifs de la diaspora de langue grecque que l’ont appelle les Hellénistes. Ces derniers trouvent que les nécessiteux de leur groupe sont négligés au profit des araméens. Ici, il faut rappeler que la communauté met tout en commun comme devait l’avoir fait Jésus et ses Apôtres pendant trois ans, comme le faisaient les esséniens, autre communauté juive de l’époque. (Manuscrits de Qumrân)

Donc pour assurer la subsistance de la communauté et s’occuper de l’intendance, les Apôtres s’adjoignent un groupe de sept personnes, les Hellénistes. Bref on peut penser d'après la lecture des Actes des Apôtres que les Apôtres se trouvent un peu surchargés de travail !

Il est dit qu'Ils conservent la meilleure part « la prière et le service de la Parole » !  Aux Hellénistes, le service des tables donc le soin de nourrir toute la communauté. Actes 6, 1-6

Peut-on voir dans ce passage des actes, un peu de suffisance ou d’arrogance de la part des Apôtres ? Servir du pain à son prochain est-il à mettre sur le même plan que se mettre au service de la Parole de Dieu ?

Ou bien, les Apôtres se préoccupaient-ils de beaucoup trop de choses et oubliaient-ils l’essentiel comme Marthe dans l’évangile de Luc. Luc 10, 38-42

Ou ont-ils oublié le lavement des pieds que Jésus leur avait imposé ? Jean 13,13-17  Se faire humble serviteur ?

Dans ce groupe de 7, tous juifs de la diaspora, de langue grecque et portant des noms grecs, on trouve Etienne, premier martyr, Philippe qui baptisera un éthiopien et Nicolas, un païen originaire d’Antioche, converti au judaïsme.  Ces sept sont considérés comme étant les sept premiers diacres.  Actes 7, 54-60 – Actes 8, 26-40

 

PREMIER MARTYR

Ces disciples de langue grecque vont pourtant aussi prêcher et s’opposer rapidement aux prêtres du Temple. Ceux-ci vont condamner Etienne à la lapidation. 

C’est le début de la dispersion des premiers disciples. Sous le règne du roi Hérode Agrippa, les Hellénistes quittent Jérusalem pour la Samarie, la Judée, la Phénicie, l’ile de Chypre et Antioche. Ils sont suivis assez vite par les Apôtres eux-mêmes, après la seconde arrestation de Pierre, et la mort de Jacques, le frère de Jean.

Le centre de gravité de la communauté des disciples de Jésus se déplace alors vers Antioche.

 

ANTIOCHE, NOUVELLE DESTINATION POUR LES APÔTRES

Antioche, grande ville de l’Empire Romain, carrefour des routes du commerce avec l’Inde, siège du gouverneur romain, ville cosmopolite accueille la Bonne Nouvelle propagée par les disciples. C’est Barnabé qui s’en charge notamment et il emmène avec lui un tout nouveau converti : un juif né à Tarse, pharisien de la tribu de Benjamin, étudiant à Jérusalem, citoyen romain et grand persécuteur des disciples de Jésus, son nom est Paul. Ce Paul qui ne fait pourtant pas partie du groupe des 12 choisi par Jésus, est appelé L'Apôtre des gentils. Son action est bien connue grâce aux lettres que Paul envoyait aux communautés chrétiennes qu’il fondait au cours de ses nombreux voyages.

Pour la première fois, la Bonne Nouvelle est annoncée à des païens et ces païens se convertissent. Pour la première fois, les disciples du Christ sont appelés « chrétiens.» Actes 11, 26

 

CHUTE DE JÉRUSALEM ET PREMIER CONCILE 

La période qui va de 40 à 70 est marquée pour la communauté chrétienne par deux faits importants. D’une part le nationalisme juif va s’exacerber : les judéo-chrétiens subiront une forte pression de ce nationalisme. La chute de Jérusalem en 70, entièrement rasée par Tibère, portera un coup au judaïsme et au judéo-christianisme. Obligeant l'un et l'autre à quitter Jérusalem.

D’autre part, le christianisme gagne dans les milieux païens sous l’impulsion de Paul, ce qui amène progressivement les chrétiens à se dégager du contexte juif.

Cela s’accompagne d’une crise. L’année 49 est marquée par deux épisodes qui témoignent d’une lutte entre les judéo-chrétiens et les chrétiens de la gentilité, le concile de Jérusalem et l’incident d’Antioche.

En 48, Paul rentre d’Asie et expose les résultats de sa mission à l’Eglise d’Antioche. Act 14, 27

Les païens convertis n’étaient pas astreints aux observances juives et en particulier à la circoncision. C’était le cas d’un asiate, Tite revenu avec Paul. Des gens de Judée troublent en 49 la communauté d’Antioche en enseignant que la circoncision est obligatoire pour tous. Peut-être des disciples de la tendance judéo-chrétienne de Jacques ?

Les judéo-chrétiens ont admis très tôt que les païens convertis n’avaient pas l’obligation de suivre les préceptes juifs. Actes 15, 10 Donc cette histoire de circoncision serait une nouveauté en 49, dont l’origine peut venir de la situation politique du judaïsme qui entre en conflit avec Rome. Les chrétiens sont encore considérés comme faisant partie de la communauté juive et admettre des non-circoncis apparaît comme une trahison à l’égard du judaïsme. C’est donc sous la pression des nationalistes juifs que certains judéo-chrétiens essaient de maintenir l’appartenance des chrétiens à la communauté juive.

Le danger était de solidariser le destin temporel d’Israël avec le christianisme. Paul comprend le danger et s’oppose à ces exigences.  Devant la difficulté du débat , Paul, Barnabé et Tite partent à Jérusalem en référer aux Apôtres.

Pierre au nom des Apôtres tranche en faveur de Paul, non sans que le débat se renouvelle à Jérusalem. Paul, Barnabé, Jude et Silas sont envoyés à Antioche pour transmettre la décision. Cette décision capitale marque la rupture avec la communauté juive. Il s’agit du premier concile de l’Eglise. Pierre avait quitté Jérusalem en 43, est-il revenu spécialement pour ce concile ou était-il là par accident ?

 

L'INCIDENT D'ANTIOCHE

Autre débat au sein de la première communauté : Pierre venant à Antioche, fin 49, il refuse de prendre ses repas avec les pagano-chrétiens comme la loi hébraïque l’interdit. Paul s’emporte. Et il plaide pour les pagano-chrétiens tandis que Pierre pense qu’il faut ménager les judéo-chrétiens. Ils sont encore la grande majorité, ils pourraient renoncer au christianisme si les lois du judaïsme étaient abolies brutalement.

Pierre pense en effet que l’on peut concilier la foi du christianisme et l’observance des lois du judaïsme.

Le point de vue de Paul est connu, c’est celui qui est transcrit dans les actes des apôtres et par ses épîtres. Le fait que les évangiles se soient répandus en langue grecque, n’est-il pas représentatif de la manière de voir de Paul par rapport à Pierre, de cette victoire des pagano-chrétiens sur les judéo-chrétiens.

 

VOYAGES ET DIFFICULTÉS DE PAUL

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En 50, Paul repart d'Antioche, il traverse la Syrie, et la Cilicie. Il passe à Tarse, à Derbé, à Lystres où il s’adjoint Thimotée, puis Luc en Mysie. Il se déplace ensuite en Macédoine et en Achaïe 1 thess, 1, 7.

Puis à Thessalonique et à Athènes. Il va ensuite à Corinthe où il est accueilli par deux chrétiens issus de la communauté juive de Rome, Aquila et Priscille. Il reste un an et demi à Corinthe.

Puis il rentre à Antioche en passant par Ephèse et Jérusalem.

Au printemps 53, Paul repart pour la Galatie et la Phrygie, il arrive à Ephèse, il prêche à la synagogue mais aussi dans une école pour les païens. Il y reste 3 ans. Il s’arrête à nouveau en Macédoine puis repasse par Corinthe à la fin de 57. Il s’embarque pour Troas puis pour Tyr. Il passe par Jérusalem où il reste pour la Pentecôte 58.

Partout où il passe, il enseigne dans les synagogues, il est en but à une hostilité de plus en plus vive de la part des communautés juives qui conduira à son arrestation en 58 à Jérusalem, puis au martyre en 67 à Rome où il est emmené captif.

Les judéo-chrétiens manifeste aussi une certaine hostilité à l'égard de Paul. Là, où Paul a prêché quelques années plus tôt, quand il revient, il retrouve une communauté qui revient aux pratiques juives. Galates 5,1. Il est chassé de certaines villes, prêt à être lynché. Il semble décourager quand il se plaint que tous l’ont abandonné Tim 1,15

 

64 APRÈS JÉSUS-CHRIST...

Nous sommes en 64 après Jésus-Christ, à Rome, sous le règne de Néron, la première grande persécution contre les chrétiens  commence. Trente ans après la Pentecôte, des communautés chrétiennes sont nées un peu partout dans l’Empire Romain. Tout d’abord dans les villes où sont présentes des communautés juives. Des disciples de Jésus sont venus annoncer la Bonne Nouvelle à Rome, de parfaits inconnus que les Actes des Apôtres ignorent, mais qui sont rejoints, un peu plus tard, par Pierre, l’Apôtre sur lequel Jésus voulait bâtir son Église.  « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » Matthieu 16, 18-19.

Pierre est arrêté, et condamné à être crucifié. Beaucoup de chrétiens mourront en martyrs au côté de Pierre. Crucifiés eux aussi lors de cette première grande persécution, faisant suite à l'incendie de Rome, que Néron attribue aux chrétiens. Crucifiés ou donnés aux bêtes pour les jeux du cirque, ils confessent leur foi en Jésus-Christ. Paul fait lui aussi parti des martyrs de cette première persécution de l'Empire romain.

Trente cinq ans après la Résurrection de Jésus, les chrétiens, malgré les persécutions sont de plus en plus nombreux, ils sont juifs, grecs, romains, égyptiens, syriens, phéniciens, éthiopiens, des personnes seules, des familles, parfois un petit groupe dans un quartier, une ville. Mais tout autour d’eux, l’immense majorité voue un culte aux divinités gréco-romaines de l’Empire Romain qui domine le monde autour de la Méditerranée. Les populations observant le judaïsme sont présentes dans de nombreuses villes de l’Empire et elles seront encore plus nombreuse quand Jérusalem sera détruit et toute la population juive et judéo-chrétienne chassée de la ville. Les témoins de la vie de Jésus-Christ disparaissent. 

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DE L'ORAL À L'ÉCRIT

La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ s'est diffusée oralement jusqu'à présent. Paul, qui voyage beaucoup, écrit aussi beaucoup pour donner des nouvelles, pour encourager les jeunes communautés chrétiennes, pour enseigner, pour annoncer la Bonne Nouvelle. Il n’est pas tout seul, d’autres disciples écrivent des lettres. Puis, avec la disparition des Apôtres et des premiers disciples, se fait sentir le besoin de mettre par écrit, ce que Jésus a enseigné, ce qu’il a fait, comment il a vécu, sa passion, sa mort, sa résurrection.

Alors, on commence à rédiger les évangiles, peut-être que certains avaient déjà commencé à mettre par écrit des paroles de Jésus, une parabole, le récit de sa mort et de sa résurrection. Il n'y a aucune certitude.

Quatre évangiles, quatre hommes, Marc, Matthieu, Luc et Jean. Les quatre évangiles leurs sont attribués par la tradition de l’Eglise. Faut-il voir derrière un nom d’évangéliste, une seule personne ou plusieurs personnes ? Les évangiles ont-ils été écrits sur un temps très court ou sur plusieurs années ? Existait-il un « évangile » plus ancien écrit par une autre personne qui aurait servi d’exemple aux quatre évangélistes ? Les quatre évangélistes se sont-ils concertés pour rédiger leur œuvre de foi ? Autant de questions pour lesquelles nous n’avons pas de réponses certaines.

 

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QUATRE ÉVANGÉLISTES

Marc n'est pas un Apôtre, il serait un disciple de la première heure, de Jérusalem. Son nom apparaît lorsque Paul, en 44 revient à Jérusalem pour y rencontrer Pierre, il en repart avec Marc (act 12, 25).

L’Evangile de Matthieu, Matthieu, Apôtre de Jésus. La rédaction est postérieure dans sa forme définitive à celle de Marc, cet Evangile paraît être l’écho de la catéchèse du milieu antiochien. La culture biblique de l'Evangile de Matthieu semble toutefois dépassée celle que pouvait avoir le collecteur d'impôt, Apôtre de Jésus.

Jean appartenait au parti de ceux qui entendaient renoncer le moins possible au judaïsme authentique. Cette attitude apparaît clairement dans l’Apocalypse et dans l’évangile selon saint Jean. L’Asie portera les traces de ce judéo-christianisme en continuant à célébrer la Pâque à la même date que les juifs, en s’attachant aux espérances millénaristes issues du judaïsme. 

Luc est un compagnon, un disciple de Paul, originaire d’Antioche, il rencontre Paul à Mysie. Il était médecin. Col 4, 14. Il suit Paul lors de ses voyages en Macédoine puis jusqu’à Rome. 2ti 4, 11

Luc est l’auteur du troisième évangile et l’auteur des actes des apôtres. Luc a écrit son évangile en grec. Le style d’écriture montre un auteur qui maîtrise parfaitement le grec littéraire et qui a une bonne culture hellénistique. Mais son évangile montre que Luc connaît bien aussi la religion juive et les finesses des lois du judaïsme.

Les évangiles de Luc, Marc et Matthieu sont appelés des évangiles synoptiques, parce que de nombreux passages de ces trois évangiles sont pratiquement identiques. Ont-ils une source commune ? Un évangile premier que l’on appelle « proto-évangile » serait la source des évangiles de Marc, Matthieu et Luc ? Et ce « premier évangile »  a-t-il été rédigé en grec ou en araméen ( la langue que parlait Jésus ) ou encore en hébreu ?

 

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UN ÉVANGILE ET DES QUESTIONS

 

Certains pensent que l’évangile de Marc serait le plus ancien et qu’il aurait servit de base aux autres ? D’autres pensent qu’il n’y a pas eu de textes avant, mais que la tradition orale très forte à cette période de l’histoire a permis de conserver la mémoire des faits et gestes de Jésus ? D’autres estiment que certaines paroles de Jésus avaient été mises par écrit par des disciples dont nous n’avons pas le nom, à Jérusalem, à Antioche, à Ephèse… Puis ces paroles ont été rassemblées par les évangélistes ?

Et pour certains, les évangiles sont le fruit de plusieurs rédacteurs ? Pour Saint Jean, par exemple, il y aurait plusieurs auteurs pour cet évangile ? Autre question : quand ont-ils été écrits ? Les dernières recherchent montrent que les évangiles synoptiques ont été rédigé entre 60 et 80 ans après Jésus-Christ soit entre 30 et 40 ans après la Résurrection du Christ. Les plus anciens fragments de textes de l'Evangile qui nous soient parvenus sont rédigés en grec et sont datés vers 80 ap J-C.

Mais ce qu’il faut retenir c’est que les évangélistes composent une œuvre de foi pour ceux qui ont entendu la Bonne Nouvelle.

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Commentaires
Ding, Dong ! Dieu...
  • Le seul Évangile que lira ton prochain, ce sera ta vie, mets en oeuvre ton Baptême, fortifie-le par ta Confirmation, nourris-le de l'Eucharistie, restaure-le par le Pardon ! Va aux sources de la foi, de la prière des apôtres et des premiers chrétiens !
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