Nuit de Noël sur l'Orient

En ce 7 janvier 2014, les orthodoxes fêtent Noël. Et de ce fait une grande partie de l'Orient chrétien sera dans la joie de la Nativité. Un seul Seigneur, une même foi, une seule nativité mais deux dates de Noël ! L'une le 25 décembre, l'autre le 7 janvier : une histoire de calendrier est à l'origine de cette différence : calendrier Julien pour les orthodoxes et calendrier grégorien pour les catholiques...

Mais ce Noël de l'Orient est-il vraiment une fête ? En Syrie, en Irak, les chrétiens vivent dans la peur et la violence, dans le dénument le plus complet. Oh ! Mon Dieu combien de morts, d'enlèvements, de brutalités encore ? Comment peut-on encore trouver du sens à la fête de Noël ? Comment peut-on célébrer et se réjouir quand tout autour n'est que désolation ?

Les deux métropolites d'Alep sont toujours retenus en otage comme les douze moniales orthodoxes du monastère de Thècle, comme des centaines de chrétiens aux mains des milices. La Syrie entière soufffre, alors Noël peut-il être une fête ? Devant cette gerre qui n'a pas de sens, les chrétiens d'Orient se demandent comment ils vont pouvoir donner du sens au Noël qui approche?

Y-aura-t-il un geste d'apaisement, une phrase de réconciliation, un mot fraternel en ce temps de Noël ? Prions pour qu'il en soit ainsi !

Ce geste d'exemple, le président Adly Mansour l'a fait en venant présenter ses voeux, hier, au pape Tawadros, en la cathédrale copte orthodoxe de saint Marc. C'est la première fois qu'un président égyptien se déplace dans la cathédrale. Geste d'espérance !

Bon Noël aux uns ! Belle Épiphanie aux autres !

A tous, paix sur le monde !