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Ding, Dong ! Dieu...
15 juin 2013

Qui parle de Jésus en dehors des Évangiles ?

Voici quelques textes d’auteurs du premier siècle qui évoquent Jésus en tant que personnage historique ou qui font référence à sa mort d’une manière plus ou moins directe, ainsi qu’à ses disciples.

 

Ponce Pilate n’est pas un personnage de légende. Mais un obscur et véridique gouverneur de l’Empire romain…  Célèbre uniquement parce que son nom est cité dans les Évangiles, au moment du procès de Jésus.

 

Justin, philosophe (100-165), qui est devenu chrétien écrit à l’Empereur Antonin le Pieux à propos de la crucifixion de Jésus, vers 150 :  « Vous pourrez vous assurer que les faits sont véridiques en consultant les actes qui furent enregistrés sous Ponce Pilate. »  

 

Tertullien (155-255) est à la fois juriste et théologien, il a écrit son apologie du christianisme à Carthage en 197, à l’intention des autorités romaines en Afrique :

« Tibère, sous le règne de qui le nom de chrétien a fait son entrée dans le monde, soumit au Sénat les faits qui avaient révélé là-bas la vérité sur la divinité du Christ, et il manifesta son avis favorable. Le sénat, n’ayant pas lui-même vérifié ces faits vota contre. Tibère persista dans son sentiment et menaça de mort les accusateurs des chrétiens. »

 

Thallus, historien, dont les écrits datant de 52 sont perdus mais repris par d’autres auteurs : ainsi Jules l’Africain, auteur chrétien des années 220 cite Thallus, à propos de l’obscurité qui a eue lieu lors de la crucifixion de Jésus :  « Thallus, au troisième livre de son histoire explique cette obscurité par une éclipse, ce qui me paraît inacceptable. »

 

Flavius Josèphe (33-97) est prêtre, pharisien, chef militaire juif pendant la guerre contre Rome. Il se rend au Général romain Vespasien plutôt que de se suicider comme nombre de ses compagnons. Sa collaboration avec les romains l’a fait haïr par ses compatriotes juifs. Il est l’auteur de « La Guerre des Juifs » (75-79) et « Antiquités juives » (93).

«  Jésus, qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables. Des chefs de notre nation l’ayant accusé devant Pilate, celui-ci le fit crucifier. Il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour. » Antiquité 18.3.3

« Le grand prêtre, Ananie le jeune, qui avait reçu le grand pontificat, réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ et certains autres, en les accusant d’avoir transgressé la Loi et les fit lapider. »

Antiquité 20.8.1

 

Manuscrit syriaque dans lequel figure une lettre envoyée par un syrien nommé Mara Bar Serapion à son fils Serapion. (73 ap J-C.)

Alors qu’il est en prison, il encourage son fils à poursuivre la sagesse, soulignant que ceux qui ont persécuté les sages ont eu des problèmes. Il prend comme exemple les morts de Socrate, de Pythagore et Christ. A propos du Christ, il écrit : « Quel avantage les juifs ont-ils gagné à exécuter leur roi sage ? Leur royaume fut anéanti peu après. »

Manuscrit syriaque n° 14658 British Museum

 

Suétone (69-125)

Archiviste à la cour de l’Empereur Hadrien Il s’est consacré à des ouvrages historiques.

« Comme les juifs ne cessaient de troubler la cité sur l’instigation d’un certain Christus, il (Empereur Claude) les chassa de Rome. »

Vie de Claude, XXV.II

 

« Il livra aux supplices les chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable. »

Vie de Néron, XVI.III

 

Cornelius Tacite

Grand historien de la Rome impériale. Il décrit dans ses annales l’incendie de Rome en 64 et explique que les chrétiens sont devenus les boucs émissaires de Néron qui les accuse d’avoir provoqué le feu.

« Le nom de chrétien leur vient du nom de Christ, qui fut condamné sous le règne de Tibère, par le procureur Ponce Pilate. » (116 ap J-C.)

Annales 15.44

 

Pline le jeune, écrivain latin, il est gouverneur de la Bithynie en 112. Dans une lettre adressée à l’Empereur Trajan, il lui demande conseil sur la façon de traiter les chrétiens :

« Ceux qui niaient être chrétiens ou l’avoir été, s’ils invoquaient des dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l’encens et le vin devant ton image que j’avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités, si en outre ils blasphémaient le Christ, toutes choses  qu’il est, dit-on impossible d’obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens. J’ai pensé qu’il fallait les relâcher. Ceux qui disaient qu’ils étaient chrétiens affirmaient que toute leur faute, s’était bornée à avoir l’habitude de se réunir à jour fixe, avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un Dieu.

Lettre à Trajan

 

Lucien de Samosate est un écrivain grec satirique.

(125-192)

« Celui qui est honoré en Palestine, où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes, les premiers législateurs des chrétiens les a encore persuadés qu’ils sont tous frères.

Dès qu’ils ont une fois changé de culte, ils renoncent aux dieux des grecs et adorent le sophiste crucifié dont ils suivent les lois. »

Mort de Pérégrinus, paragraphe 11-13

 

Celse, philosophe platonicien romain, II ème siècle.

« Vous nous donnez pour Dieu un personnage qui termina par une mort misérable, une vie infâme. »

 

Le Talmud, recueil de lois et traditions juives, atteste de l’historicité de Jésus en le présentant comme un juif qui transgresse la Loi, pratique la magie faisant fi des sentences des sages, ses disciples guérissent en son nom.

Tertullian_2

Tertullien

 

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